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Les principaux labels à apposer sur votre étiquette miel

Les labels ne sont pas de simples logos décoratifs : pour un apiculteur, ils représentent une protection de votre savoir-faire, un signal de qualité pour le consommateur et un levier de confiance qui peut fortement influencer les ventes. En associant un label miel crédible à votre pot, vous montrez que votre production respecte des normes reconnues, ce qui rassure l’acheteur et valorise votre production.

Pour valoriser pleinement vos labels et refléter la qualité de votre miel, l’étiquette ne doit rien laisser au hasard. Chez Rubaco, nous mettons plus de 30 ans d’expérience au service des apiculteurs, avec une gamme d’étiquettes miel personnalisables, pensées pour sublimer chaque pot. Formats variés, designs soignés, impression professionnelle : tout est conçu pour renforcer l’impact visuel de votre produit !

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Les labels pour le miel, en bref (TL;DR)

  • Les labels pour le miel (Label Rouge, AB, IGP, Miel de France…) valorisent le savoir-faire des apiculteurs, renforcent la confiance des consommateurs et boostent les ventes.
  • Le label miel de France met en avant l’origine 100 % française.
  • Le miel Label Rouge garantit une qualité supérieure avec des critères stricts.
  • Le label miel bio (AB) certifie une production respectueuse de l’environnement.
  • Le label miel IGP valorise un terroir et une origine géographique précise.
  • Des labels locaux comme Miel de Corse ou Miel de Provence permettent aussi de se différencier.

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Le label Miel de France

Le label miel de France est une mention valorisante indiquant que le miel est produit, transformé et conditionné en France. Il ne s’agit pas d’un signe officiel comme l’IGP ou le Label Rouge, mais d’une indication d’origine fortement mise en avant pour valoriser la traçabilité nationale.

Cette mention a été encouragée par diverses organisations apicoles et fédérations agricoles afin de lutter contre les miels importés, souvent moins bien contrôlés, et pour promouvoir le miel français dans un contexte de concurrence internationale.

Ce label se distingue par son focus sur l’origine nationale plutôt que sur un cahier des charges qualitatif extrêmement exigeant. Il vise à rassurer le consommateur sur la provenance française du produit, ce qui est particulièrement valorisé aujourd’hui.

Comment obtenir le label « Miel de France » ?

Puisqu’il ne s’agit pas d’une certification réglementée, les démarches peuvent varier selon les filières ou les associations apicoles. En pratique, l’apiculteur doit s’assurer que toutes les étapes — extraction, transformation, conditionnement — se déroulent en France. Il doit pouvoir produire des justificatifs (factures, lieux de gestion, preuves fiscales, etc.).

Le Label Rouge pour le miel

Le miel Label Rouge est un signe officiel français attestant qu’un miel bénéficie d’un niveau de qualité supérieur comparé à des miels ordinaires, selon un cahier des charges très strict.

Surtout connu pour la viande, le Label Rouge est un signe de qualité français créé dans les années 1960 pour valoriser des produits agricoles supérieurs. Ce label encadre notamment les mentions « miel de lavande » en Provence, ou encore la mention « miel toutes fleurs ».

Ce label porte une exigence forte sur la composition, l’absence de résidus, les méthodes de production et les propriétés organoleptiques (goût, arôme). Il s’agit donc d’une garantie forte pour le consommateur.

Comment les apiculteurs peuvent obtenir le Label Rouge ?

Il est d’abord nécessaire d’adhérer à un organisme de gestion (ODG) reconnu, qui pilote le cahier des charges Label Rouge pour les miels.

  1. Ensuite, il est primordial de respecter un cahier des charges, comprenant :
  2. Des limites sur le taux d’humidité (souvent < 18 %).
  3. L’absence de résidus de pesticides ou de médicaments vétérinaires, ou respect de seuils très stricts.
  4. Des méthodes d’extraction, de filtration et de conditionnement soigneuses, traçabilité complète, hygiène rigoureuse.
  5. Des contrôles organoleptiques (dégustation) et analyses en laboratoire pour chaque lot.
  6. Des contrôles périodiques par un organisme indépendant pour valider que la production reste conforme.
  7. Dans le cas de miels de Provence, le Label Rouge est souvent lié à l’IGP « Miel de Provence », ce qui impose également le respect des critères géographiques.

Les labels bio (miel AB)

Le label « miel bio » (comme le label « miel AB ») garantit que la production respecte les normes de l’agriculture biologique : pas de produits chimiques de synthèse, respect de la biodiversité, conditions d’élevage et de production strictes.

Le label AB (Agriculture Biologique) a été institué en France dans les années 1980, et harmonisé au niveau européen avec le règlement européen sur l’agriculture biologique. Tout producteur doit respecter un certain nombre d’années de conversion avant d’obtenir la certification.

Ce qui différencie le label « miel AB » des autres labels, c’est l’orientation écologique et environnementale : plus que la qualité gustative, l’accent est mis sur le respect de la nature, la limitation des intrants, et la santé des abeilles.

Comment les apiculteurs peuvent obtenir ce label bio ?

  • Convertir l’exploitation pendant la période de conversion (généralement 2 ou 3 ans) pendant laquelle les normes bio doivent commencer à être appliquées.
  • Positionner les ruchers à distance suffisante de sources de contamination (industrielles, routes, cultures non bio) ; les abeilles doivent butiner dans un environnement conforme au cahier des charges bio (souvent un rayon de 3 km).
  • Utiliser des matériaux de ruche conformes (bois non traité, matériaux acceptés en bio).
  • Interdiction ou forte limitation des traitements chimiques pour les maladies des abeilles ; utilisation de traitements naturels ou compatibles bio.
  • Laisser des réserves naturelles dans les ruches (miel, pollen) pour l’abeille, et respecter les périodes d’interdiction de nourrissage ou seulement autoriser le nourrissage bio.
  • Passer des audits et contrôles réguliers par un organisme certificateur agréé.

Les labels IGP (Indication Géographique Protégée)

Un label « miel IGP » (Indication Géographique Protégée) est un signe européen qui garantit que le produit provient d’une zone géographique déterminée et que la production ou la transformation a lieu dans cette zone, selon un cahier de charges lié au territoire.

L’AOP (Appellation d’Origine Protégée), anciennement AOC, est plus exigeant : tout le procédé (production, transformation) doit se faire dans la zone, et les caractéristiques doivent être fortement liées au terroir. L’IGP est un peu plus souple : seule une des étapes au minimum (production ou transformation) doit avoir lieu dans la zone.

Ainsi, le label miel IGP se distingue par sa dimension territoriale et liée au terroir, ce qui permet de valoriser une “typicité géographique”.

Historique du label IGP pour le miel

Le premier IGP français pour le miel est « Miel de Provence », reconnu en 2005. L’IGP “Miel de Provence” encadre à la fois des miels monofloraux (lavande, romarin) et polyfloraux (toutes fleurs) issus du territoire Provence.

Le Label Rouge des miels de Provence (lavande ou toutes fleurs) est d’ailleurs souvent associé à l’IGP Provence : les miels Label Rouge doivent aussi respecter les critères IGP.

Comment les apiculteurs peuvent obtenir ce label ?

  • L’apiculteur doit être situé dans la zone géographique définie (dans le cas du miel de Provence : certains départements et limites du territoire)
  • Respect du cahier des charges de l’IGP, qui définit des conditions de rucher, de transhumance, de collecte, de traitement, etc.
  • Régularité des contrôles (extraction, pesée, analyses, traçabilité).
  • L’adhésion à une structure ou syndicat de l’IGP (par exemple les syndicats de miels de Provence).

Autres labels locaux

Dans différentes régions françaises, certains labels locaux ou mentions régionales peuvent valoriser le miel produit dans une zone spécifique. Voici quelques exemples :

  • Miel de Corse / Mele di Corsica : il s’agit d’une mention reconnue localement pour les miels corses.
  • Miel de Provence : au-delà de l’IGP, certains producteurs locaux mettent en valeur “Miel de Provence” comme signe de terroir ; ce label local est très lié aux démarches IGP/Label Rouge.
  • Miel d’Alsace : bénéficie d’un PGI (équivalent de l’IGP) protégeant l’origine alsacienne pour des variétés spécifiques (sapin, châtaignier, acacia, etc.).
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